Lettre #2

Rédigé par monsieurtruc Aucun commentaire
Classé dans : Non classé Mots clés : aucun

Lettre au dos

Editeurs. Editrices.

Arrêtez, je vous en prie, de faire des dos français (et pour les incultes : arrêtez de confondre le dos avec la tranche d’un livre, ou pire la 4ème de couverture).

Le dos français est nul (toujours pour les incultes : le dos français se lit de bas en haut sur le dos du livre lorsqu’il est debout) je m’explique : lorsqu’un livre est posé (allongé) sur une table (de manière que la couverture soit visible, car c’est toujours mieux de voir la couverture plutôt que la 4ème de couverture) alors (et c’est là que ça devient intéressant) le titre sur le dos est à l’envers (hérésie !). Que faire ? me demanderez-vous, et vous auriez raison de me poser la question. Préférez le dos anglais (ô joie incommensurable), mais pourquoi ? C’est tout simple : le titre est à l’endroit lorsque le livre est posé quelque part (et ça on aime. Note pour les incultes encore : ça veut dire que le titre se lit de haut en bas lorsque le livre est debout).

Et surtout, éditeurs, éditrices, harmonisez vos dos (car il n’y a rien de pire que d’alterner dos anglais et dos français dans une bibliothèque ; c’est horrible, horrible !).

Merci de l’attention portée à cette requête.

Lettre #1

Rédigé par monsieurtruc 1 commentaire
Classé dans : Non classé Mots clés : aucun

Lettre au silence

Parfois tu te refermes. Pendant plusieurs jours, plusieurs semaines. Sans prévenir, sans m'expliquer. Un silence assourdissant. Je devine la fatigue, je devine la douleur, je devine les mots qui sont impossibles à dire, je devine... mais voilà je ne fais que deviner. Je suis dans l'obscurité de ton silence, de ton absence. Et j'ai mal. Mal pour toi. Je partage une souffrance que tu ne veux pas partager. Je ne peux pas être présent car tu ne veux pas. Je ne peux pas te parler car tu ne réponds pas à mes appels.
Je peux comprendre mais préviens-moi, simplement un message disant : j'ai besoin de quelques jours.
Laisse-moi être là. Je ne dis pas que je saurais quoi dire, je ne dis pas que j'aurais la solution miracle. Je dis juste que je peux t'écouter, pour tout ce que tu as à me dire. Je dis juste que je peux être une présence apaisante, voire réconfortante. Je dis juste que je te tends la main, saisis-là. Je suis là.

Fil RSS des articles